Commentaire de La Ilah ila Allah Mohammed rasoul Allah (09/06/2007 00:33) :
Se rendre dans un lieu où il y a de la musique (supermarché, salle
d‘attente, boutiques...), écouter de son plein gré de la musique,
s’investir dans un groupe de musique, se battre pour la musique ? Que dit
la religion à ce propos ?
Avant tout, je voudrais rappeler que nous vivons dans un pays occidental,
où la musique est présente pratiquement partout. Par rapport à cela, il y a
différentes conduites à tenir.
Afin de rester le plus neutre possible, je vais vous proposer quelques
hadiths et versets à ce sujet car je ne pense pas être à la hauteur de
donner une réponse exacte. La divergence des réponses que les savants
donnent est très présente puisque d’une part nous avons des hadiths qui
bannissent la musique, d’autre qui l’autorisent. Face à cela, le fait
d’avoir le « pour » et le « contre » peut sembler contradictoire, mais il
peut s‘expliquer par le fait que toutes les musiques ne sont pas
interdites.
Hadiths contre la musique
Abou Mâlik Al Ach’ari (Qu’Allah l’agrée) rapporte que le Prophète Mouhammad
a dit : « Il y aura parmi ma oummah (communauté) des gens qui considéreront
le vin, le porc, la soie (pour les hommes) et les instruments de musique
(ma’âzif) comme étant licites. » (Boukhâri)
Dans une autre version, il est dit : « Des gens de ma communauté
consommeront du vin en lui donnant une autre appellation. Des instruments
de musique seront joués devant eux, et des chanteuses (seront également
présentes). Allah les ensevelira dans le sol et transformera certains
d’entre eux en singes et en porcs. » (Ibné Mâjah)
Abdoullah Ibné Oumar (Qu’Allah l’agrée) rapporte que le Prophète Mouhammad
a dit : « En vérité, Allah a interdit le vin, les jeux de hasard, le
tambour et le Ghoubayrâ (instrument à six cordes, luth ou autre instrument
de musique). » (Ahmad et Abou Dâoûd).
Nâfi’ (Qu’Allah l’agrée) raconte que Abdoullah Ibné Oumar (Qu’Allah
l’agrée) entendit (lors d’un voyage) la flûte d’un berger. Il plaça alors
ses doigts dans ses oreilles et écarta sa monture de la route en disant : «
Nâfi’ ! Nâfi’ ! Entends-tu encore (le son de la flûte) ? » Je répondis : «
Oui. » Il continua à avancer jusqu’à ce que je lui répondis : « Non. » Il
leva alors ses mains et ramena sa monture vers la route et dit : « J’étais
en présence du Prophète Mouhammad lorsqu’il entendit la flûte d’un berger.
Il fit alors exactement la même chose. »
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